« On ne meurt pas d’amour »
de Géraldine Dalbon-Moreynas
Géraldine Dalbon-Moreynas a écrit son premier roman, « On ne meurt pas d’amour » chez les éditions Plon, et ce livre est une dose d’amour concentrée en 199 pages.
Elle emménage avec son futur époux dans un superbe loft refait entièrement. Il emménage au deuxième avec sa femme et sa fille. Ils se croisent et dès cet instant, tout va changer et ils ne pourront pas lutter.
« Elle replonge au simple son de sa voix. Il en fait ce qu’elle veut. Il la quitte, il la reprend, il la jette, il la rattrape d’un doigt. Elle dit oui. À tout et à n’importe quoi. Elle dit oui parce qu’elle est incapable de dire non, incapable de lui en vouloir de ses faiblesses, de son égoïsme, incapable de lui reprocher ses larmes, sa souffrance, cette impression d’être cassée. »
« On ne meurt pas d’amour « est un cri d’amour, une ode à l’amour, une déclaration d’amour, une véritable passion, une maladie d’amour. Dans son premier roman, Géraldine Dalban-Moreynas parle de la chose la plus universelle qui existe, parle de ce que chacun veut vivre, parle de l’amour, le vrai, le passionnel, le fusionnel, celui qui fait mal, celui qui enchante, celui qui nous tient à la vie, celui qui bouleverse, bouscule, fait trembler, pleurer, vivre! Bien sur, il est également question d’adultère mais l’amour frappe au hasard et ne connaît pas les règles. L’amour nous tombe dessus, quand on s’y attend, quand on s’y attend pas. Quand on est prêt, quand on est pas prêt. Quand on est célibataire, quand on est en couple. On ne sait jamais quand l’amour va arriver. L’amour est surprenant. L’amour est violent. L’amour est interdit. L’amour est puissant. L’amour est faible. L’amour est exigeant. L’amour est simple. L’amour est réciproque. L’amour est douceur.
Dans « On ne meurt pas d’amour », elle et lui vont connaître un amour inconditionnel, encore inconnu pour eux. Leur amour est vital: ils respirent par cet amour, ils vivent par cet amour. Plus rien ne compte pour eux que cet amour. Mais cet amour est tellement fort qu’il va en devenir destructeur. Le vrai danger de l’amour. L’auteure ne fait pas un roman sur l’amour où tout est un conte. Non, l’auteure a écrit un roman sur l’amour réel avec ses joies et ses peines, avec ses choix et ses obligations, avec ses papillons dans le ventre et ses crises de larmes. L’histoire que vivent ses deux personnages est une belle histoire d’amour même si elle fait souffrir. Géraldine Dalban-Moreynas a trouvé les bons mots, les bonnes phrases pour décrire cet amour. Les difficultés de cet amour interdit ne sont pas oubliées bien au contraire. Les joies de cet amour sont puissantes. Pour décrire cela, l’auteure a eu une écriture percutante, poignante, pressée, essoufflée, amoureuse, tendre, sensible. Les mots sont jetés, explosent à la vue du lecteur. Les phrases sont courtes, cinglantes, dans un souffle, une respiration. « On ne meurt pas d’amour » est un roman dont j’ai senti comme salvateur pour l’auteure. Il a été écrit avec passion, voire une fureur, un besoin vital comme cet amour qui y est décrit!!!
« On ne meurt pas d’amour » est un premier roman qui m’a percutée dans le bon sens du terme, où j’ai pu m’y retrouver à certains moments, où j’ai pu envier elle et lui, où la fin ne pouvait être que cette fin!
« On ne meurt pas d’amour » de Géraldine Dalban-Moreynas chez Plon, 22 août 2019.