J’ai toujours cette musique dans la tête

 « J’ai toujours cette musique dans la tête »

De Agnès Martin-Lugand

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Depuis son premier roman, Les gens heureux lisent et boivent du café, où j’en ai versé des larmes, je suis fan d’Agnès Martin-Lugand et ce cinquième roman n’y échappe pas.

Après avoir fait l’acquisition de Désolée, je suis attendue, en format Livre de Poche, j’ai eu le plaisir de pouvoir lire J’ai toujours cette musique dans la tête chez Michel Lafon, roman prêté gentillement par une amie à qui j’avais fait découvrir ses trois autres romans. J’ai pu me plonger de nouveau et avec envie dans l’écriture de cette auteure qui sait à merveille nous transposer dans la vie de son héroïne ou de son héros, ce qui est le cas pour ce nouveau roman.

Dans ce roman, j’ai fait connaissance avec un couple amoureux et uni qui sont Véra et Yanis. Ils s’aiment presque depuis toujours, sont parents de trois enfants, habitent un appartement refait avec soins par Yanis, sont unis comme les cinq doigts de la main. Yanis travaille avec Luc, le frère de Véra, dans un cabinet d’architecte. Mais Yanis n’est pas architecte, il a pas de diplôme, il est autodidacte et touche à tout dans le domaine du bâtiment. Avec son côté créatif, spontané, fougueux, Yanis commence à ne plus trouver sa place auprès de Luc. Afin de prouver sa valeur, Yanis se met corps et âme dans un chantier demandé par Tristan, le client arrivé au bon moment. Mais voilà, Luc refuse ce chantier et à partir de ce moment, Yanis prend la décision de se mettre à son compte avec le soutien entier et indéfectible de sa femme Véra et de Tristan son premier client. Tout commence à merveille: Yanis s’épanouit dans ce chantier qui lui ressemble, est soutenu par Véra et a les financements par Tristan. Étant extrêmement pris par ce travail, Yanis est moins présent pour sa vie de famille, auprès des ses enfants et de Véra, Véra qui se charge de ce fait de toute l’intendance de la maison mais cela va-t-il duré? Le couple va-t-il supporté cet éloignement? La présence assez soutenue de Tristan dans leur vie aussi bien personnelle que professionnelle ne cache-t-elle pas quelque chose de plus sombre? Véra et Yanis vont-ils pouvoir sortir de ces épreuves, ces échecs qui mettent à mal leur couple? Vont-ils en sortir grandis?

Avec ce roman, Agnès Martin-Lugand prouve que rien n’est figé et qu’à force de volonté et de courage, on peut changer son destin. L’auteure a mis en avant surtout son personnage masculin, Yanis, ce qui change de ces précédents romans. A chaque chapitre, l’histoire est racontée soit par Véra, soit par Yanis, ce qui permet au lecteur de voir les deux points de vue des personnages du roman. L’écriture est toujours aussi souple, naturelle, sans chichis. Chacun peut entrer très facilement dans le, les romans d’Agnès Martin-Lugand et c’est certainement pour cela qu’elle a vendu plus d’un millions de livres. Quand je commence un de ces romans, je suis tellement hâpée par l’histoire, les personnages que je ne le quitte pas jusqu’à la fin, ce qui rogne sur mes heures de sommeil 😉 Et je crois ne pas être la seule dans ce cas!!

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Et patientons encore un peu avant de pouvoir aller au cinéma pour l’adaptation de « Les gens heureux lisent et boivent du café » où nous pourrons découvrir tous ses superbes paysages irlandais si bien décrits dans ce roman. Une belle réussite pour cette romancière qui mène toujours la même vie malgré ses succès.

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XOXOXO. Un brin de Syboulette.