Einstein, le sexe et moi.

« Einstein, le sexe et moi »

d’Olivier Liron

Il me tardait depuis cet été la sortie du dernier roman d’Olivier Liron, « Einstein, le sexe et moi » chez Alma Éditeur, et mon attente a été récompensée par un coup de cœur.

Olivier Liron, autiste Asperger se raconte par le biais de sa participation à Questions pour un champion en 2012 animé par Julien Lepers. Olivier joue pour la place de champion et veut gagner! Par cette histoire, Olivier nous raconte son parcours d’enfant, d’adolescent et de jeune adulte différent.

« Tu n’imagines pas, Barbara, en fait ma vie c’était ça, ma vie c’était ce sentiment, la honte. Pour moi, il était normal d’avoir honte comme ça de son corps, la honte pour moi était normale comme le vent, normale comme l’eau du robinet, normale comme le fait de trier les poubelles, normale comme les nuages noirs en hiver, normale comme une alarme qui vous réveille tous les jours à la même heure, normale comme un mauvais cauchemar, toujours le même, qui vous terrasse dans vos nuits sans sommeil. Personne n’était là pour me dire que ce n’était pas normal. »

Olivier Liron nous livre une pépite!! Ce que j’ai aimé lire « Einstein, le sexe et moi » et ce roman est bien trop court!! Olivier a un réel don pour l’écriture, pour nous emmener avec lui dans son récit, pour nous scotcher aux pages, pour nous faire tout oublier le temps de se délecter de son roman! Qui aurait pu croire que j’allais lire un roman où le fil rouge est la fameuse émission Questions pour un champion et surtout Julien Lepers, l’animateur des vieux avons-nous tous dit au moins une fois dans notre vie! Olivier m’a donc emmenée dans les coulisses de cette émission pour laquelle il a participée: j’y ai fait la connaissance des autres candidats, plus ou moins sympathiques d’ailleurs; j’ai vu d’un autre œil Julien Lepers, qui paraît être bien seul comme homme; j’y ai appris des tas de choses car Olivier est une encyclopédie à lui tout seul; j’ai mangé des madeleines et bu du Coca! Mais j’ai surtout appris à connaître Olivier: Olivier le petit garçon, Olivier l’adolescent et Olivier l’adulte mais surtout Olivier et sa différence. Cette différence qui lui donne une telle force, qui lui donne une envie de tout connaître, qui lui donne une naïveté si attendrissante (mais qui peut aussi lui faire si mal), qui lui donne une telle sympathie que je veux qu’Olivier soit mon ami car cela doit être un tel honneur d’être l’amie d’Olivier!!

Par le biais de raconter son expérience dans cette emblématique émission, Olivier se livre, se raconte. Il entrecoupe sa participation à Questions pour un champion par des anecdotes sur sa vie: sa vie de collégien qui fût douloureuse avec la cruauté des enfants envers un autre « pas comme eux »; sa solitude pesante de garçon différent et sa bataille pour avancer tant bien que mal et seul; sa grand-mère immigrée, émigrante telle est la question; ses émois amoureux. Quand on lit sa vie, il est impossible, et je mets quiconque au défi, de ne pas aimer Olivier. Olivier est un être dotée de si belles choses qui font défaut à beaucoup trop de personnes. Olivier est un écrivain de génie pour qui l’écriture a été sa délivrance tout comme la danse, le théâtre.

« Écrire, pour moi c’est une façon de survivre. Une alchimie étrange, une esquive, un boomerang, un renversement, un art de la prestidigitation, un monde où tout serait guérissable. »

Olivier est un artiste et un artiste réussit. Il le prouve avec « Einstein, le sexe et moi » où l’humour et la dérision se marient à merveille. Son roman n’est absolument pas triste, il est joyeux, drôle, sensible. Bref, lire « Einstein, le sexe et moi » est une obligation!!

Les belles ambitieuses.

« Les belles ambitieuses »

de Stéphane Hoffmann

Grâce aux éditions Albin Michel, j’ai découvert le dernier roman de Stéphane Hoffmann, « Les belles ambitieuses »

Amblard Blamont-Chauvry, un jeune énarque polytechnicien, ne veut pas faire carrière. Il ne veut que s’abandonner à la paresse, l’oisiveté, la luxure, la gourmandise… Mais les femmes qui l’entourent ne veulent pas le laisser faire: ce sont les belles ambitieuses qui elles, souhaitent devenir importantes…

« Tout le monde se fiche de ce que vous pensez, chérie. Laissez parler vos interlocuteurs. Les hommes, surtout. Laissez-les parader, ils adorent ça. Ne les contredisez jamais, et surtout pas devant leur femme; au moins, laissez-leur la dernière balle. Prenez l’air extasié. Battez des cils à l’occasion. Comme ça, oui, parfait. Riez. Détendez-vous. Laissez leur croire qu’ils ont de l’esprit. Si un homme pense que vous le trouvez beau, il sera à vos genoux. Mais s’il pense que vous le trouvez drôle, c’est à vos pieds qu’il se vautrera. »

Stéphane Hoffmann donne la part belle aux femmes dans son roman, femmes qui ont de l’ambition et qui veulent faire partie de la société! Trois femmes font la force du personnage masculin, Amblard. Amblard, bien que diplômé, ne souhaite pas le mettre à profit car sa seule ambition est de « traîner au lit avec une dame aimable ». Mais c’est sans compter sur sa marraine , la comtesse de Florensac qui veut tout savoir et avoir toute la haute société lors de ses soirées. Et pour être dans les secrets du pouvoir, elle couche avec les ministres. La comtesse va s’occuper d’Amblard et va lui présenter Isabelle Surgères afin qu’il l’épouse. Cela devient un mariage d’intérêts pour chacun: Isabelle veut réussir dans la vie et cela va passer par la nomination de son mari à Washington. Amblard, lui, est « bien marié » mais va faire profiter de ses faveurs d’autres femmes. Dont Coquelicot, la seule qu’il aime. Coquelicot est aussi une ambitieuse mais qui s’est faite seule et sans attaches. Durant 25 ans, Amblard va se partager entre ces trois femmes qui ont soif de pouvoir, de reconnaissance.

Quel moment agréable cette lecture de « Les belles ambitieuses »! Stéphane Hoffmann a une plume pleine d’humour et poétique! L’auteur sait à merveille conter une histoire et quel plaisir de voir des femmes mises en avant, femmes qui ont une telle ambition!

« Il y a profusion de beautés sur cette terre. Les soleils passent et nous les voyons pas, tous occupés à monter en grade, à faire des affaires, à écrire des livres, devenir député des Yvelines ou bluebell girl au Lido, champion de France de football, lieutenant-colonel de gendarmerie ou meilleur vendeur d’appartements vue sur mer. Nous remettons à plus tard un bonheur que nous avons sous les yeux. »

Avec « Les belles ambitieuses », j’ai voyagé à Paris, Versailles et Washigton. J’ai participé aux dîners emblématiques de la comtesse de Florensac où tout le monde se bouscule pour y participer. J’ai aimé l’histoire d’amour entre Amblard et Coquelicot durant toutes ces années. Bien que « Les belles ambitieuses » débutent dans les années 1970, j’ai eu le sentiment de me trouver dans la cour royale avec ses secrets, ses opportunistes, ses coups bas, ses tromperies et un homme qui se laisse vivre!! « Les belles ambitieuses » de Stéphane Hoffmann est un roman sociétal d’hier, de nos jours et de demain!!

Le jour où Maman m’a présenté Shakespeare.

« Le jour où Maman m’a présenté Shakespeare »

de Julien Aranda

L’auteur, Julien Aranda, m’a proposée de découvrir son dernier roman, « Le jour où Maman m’a présenté Shakespeare » aux éditions Eyrolles.

Un garçon de 10 ans vit avec sa maman, une comédienne de théâtre, un peu fantasque. Ils sont entourés d’amis: Sabrina, leur voisine caissière, et leurs amis de la troupe de théâtre, Max, Lulu et Rita. Mais cette « famille » va éclater le jour où les huissiers viennent et séparent le garçon de sa maman. Celui-ci va vivre chez sa tante, Myriam, qui est tout l’inverse de sa maman: froide, psychorigide, triste…

« Avant d’éteindre la lumière, elle a ajouté en souriant que la vie est courte et que l’essentiel, c’est d’oser être ce que l’on est pour ne pas devenir que l’on hait, et surtout de toujours prendre du plaisir dans ce que l’on fait sans attendre grand-chose en retour, parce qu’on est souvent déçus par les autres. »

Julien Aranda fait raconter l’histoire par ce garçon de 10 ans ce qui donne un récit « gentillet » mais ce petit garçon est intelligent et grâce à sa mère, il aime les autres, la vie bien que celle-ci ne soit pas douce pour lui. Sa mère, bien qu’excentrique, met tout en œuvre pour que son fils, son précieux trouve sa vie colorée et joyeuse. Elle utilise pour cela la poésie, les mots et cela fait du bien de ressentir autant d’amour, de protection et de bienveillance. Mais voilà, ce roman montre aussi une réalité bien trop présente comme, pour parler comme le narrateur, les riches et les pauvres, et ce petit garçon va découvrir une triste réalité avec l’expulsion de lui et sa mère par l' »huissier d’injustice », la séparation d’avec sa mère pour aller vivre chez sa tante, qui se consacre entièrement à la finance, les méchancetés des autres enfants dans ce collège chic… Mais ce garçon veut garder son âme d’enfant, il ne veut pas entrer de suite dans le monde des adultes, ce monde décevant… Sa mère fait tout pour cela.

« Maman avait un goût affirmé pour la poésie décorative et, certains soirs d’été, lorsque le soleil déclinant tombait au-dessus de la forêt, un filet de lumière s’infiltrait dans la salle à manger à travers un autocollant en forme de A majuscule qu’elle avait placé sur une fenêtre. Au fur et à mesure que le soleil tombait, le A majuscule entamait une longue remontée le long du mur opposé et venait se placer à côté des lettres « mou » pour former le mot « Amour », puis il glissait doucement vers un autre groupe de mots, « mitié » pour former le mot « Amitié », « rt » pour « Art », « utomne » pour « Automne » et, enfin, avant que le filet de lumière s’affaiblisse complètement, il formait la phrase « Au revoir mon beau soleil ». »

Julien Aranda a une plume poétique avec des touches d’humour qui rend attendrissant ce roman malgré les sujets assez difficiles abordés. J’ai tellement eu de sympathie pour cette joyeuse troupe de théâtre farfelu comme il faut. Et cette maman si aimante, si bienveillante et toujours avec le sourire pour épargner son fils des mauvaises choses. Et ce garçon qui comprend tout avec ses yeux d’enfant et qui est malin, très malin. Et il ne faut pas oublier de citer Georges Brassens qui a une jolie place dans ce roman et qui accompagne les personnages dans leurs aventures. « Le jour où Maman m’a présenté Shakespeare » est un joli roman, un conte même!

Le Poids du monde.

« Le Poids du monde »

de David Joy

Avec « Le Poids du monde » de David Joy chez les éditions Sonatine, je suis entrée dans l’univers sombre de l’Amérique.

Thad Broom et Aiden McCall sont amis depuis l’enfance. Ils ont habité ensemble dans le mobil home près de la maison de la mère de Thad, April. Puis Thad est parti à l’armée, combattre au Moyen-Orient et revient dans les montagnes de son enfance. Thad a changé, Aiden est en couple avec April… Les deux amis vont se retrouver avec de la drogue à revendre et de l’argent alors que leur dealer meurt accidentellement sous leurs yeux. Ils doivent réussir à revendre cette drogue pour enfin quitter cette région des Appalaches…

« Quand les choses tournaient mal, ça semblait toujours se produire subitement. Rien n’arrivait graduellement, de sorte à vous laisser le temps de serrer les dents et d’encaisser un petit peu chaque fois. Non, la vie avait le don de vous envoyer la merde par pelletées, comme si Dieu là-haut était en train de nettoyer le écuries et qu’on avait la malchance de se trouver en dessous. »

Quel roman noir! David Joy nous dépeint une Amérique sombre, triste et qui semble sans avenir… Dés la première page, l’auteur nous plonge dans le drame avec des coups de feu, du sang, des morts, un enfant qui se retrouve abandonné… Le ton est là, le lecteur sait à quoi il doit s’attendre en lisant « Le Poids du monde ». Oui ce roman est sombre mais il parle aussi d’une histoire d’amitié qui traverse toutes les épreuves: Aiden est toujours là pour Thad qui est vraiment perturbé depuis son retour de la guerre, il devient encore plus imprévisible et Aiden devient sa caution, il le tempère, le soutient, il reste à ses côtés quoiqu’il fasse. Ils sont liés et cela jusqu’au bout, malgré tout ce qu’il leur arrive.

« Le Poids du monde » porte très bien son titre car les personnages portent tous un lourd poids qui leur est difficile de se délester. Il n’y a pas une seconde de répit. A chaque chapitre, il leur arrive quelque chose et à chaque fois, ils dévient et finissent par faire des mauvais choix. Il est difficile de se dire que cela arrive toujours à ces mêmes personnes mais malheureusement, cela est vrai: certaines personnes ne feront jamais les bons choix… De plus, la région des Appalaches les enferment en quelque sorte car ils sont encerclés par ces montagnes et elles sont une frontière qu’ils arrivent pas à dépasser. David Joy livre un roman amère, sombre, cru mais si réaliste. L’auteur est cash dans ses dialogues, dans ses descriptions mettant, à certains moments, mal à l’aise son lecteur. D’ailleurs, « Le Poids du monde » est destiné à un public averti, à celui qui aime le côté noir de l’Amérique et qui apprécie être plongé dans un récit brute!

Une maison sur l’océan.

« Une maison sur l’océan »

de Beatriz Williams

Grâce au Cercle Belfon, j’ai découvert le dernier roman d’une trilogie de Beatriz Williams, « Une maison sur l’océan » (et il se lit sans souci indépendamment des deux autres!).

1966, Pepper Schuyler est enceinte de son ancien patron, un politicien qui ne désire pas de cet enfant. En plus, Pepper se retrouve seule, sans ressource. Elle décide de vendre sa Mercedes de collection à Annabelle Dommerich, une célèbre violoncelliste. Annabelle est très attachée à cette voiture en particulier dont elle en connaît l’histoire. A la vue de la jeune Pepper, Annabelle se prend d’affection pour elle et elle l’emmène avec elle dans sa maison en Floride. A partir de là, deux époques vont s’entremêler: les années 1930 avec Annabelle et le début de la seconde guerre mondiale, et Pepper…

« Mais je ne connaissais pas le prénom de son père. Je ne savais pas dans quelle ville il vivait. Je ne savais pas dans quel domaine sa famille avait fait fortune, l’import-export, le textile ou la finance. Je ne savais pas exactement ce qu’il faisait la nuit où il avait débarqué dans ma vie, blessé et en sang; je ne savais pas si ses parents étaient vivants ou morts, s’il avait des frères et sœurs, ou de amis proches autres que mon frère. Je ne savais pas son age. Je savais précisément où il vivait dans mon cœur; je n’avais aucune idée de l’endroit où il existait dans l’univers. »

Dans « Une maison sur l’océan », Beatriz Williams nous fait voyager entre deux époques: les années 1966 avec la rencontre entre Annabelle et Pepper; et les années 1935 avec Annabelle. Tout commence par la vente d’une Mercedes: Mercedes dont Annabelle, 49 ans, veut absolument acheter à Pepper car cette voiture a une grande valeur aux yeux d’Annabelle. Cet attachement est lié à son passé, à sa vie en France et Allemagne. Avec Annabelle, l’auteure nous emmène dans une histoire palpitante et surprenante sous fond de montée du nazisme et d’amour contrarié par des secrets. Et surtout, Annabelle est une femme forte, indépendante, volontaire, généreuse. Elle se bat contre les clichés, elle refuse la voie toute tracée que lui impose la société, elle pense en premier à son enfant et à la vie qu’elle souhaite lui donner. Et c’est en cela qu’Annabelle et Pepper se ressemblent et se rapprochent. Pepper se retrouve seule et enceinte, elle refuse aussi que quelqu’un d’autre décide de sa vie. Deux femmes, deux époques mais deux mêmes volontés de se réaliser par elles-mêmes.

Beatriz Williams a une plume aérienne! Elle subjugue, elle est mystérieuse car l’auteure distille l’histoire, en dévoile ce qu’il faut quand il le faut au point de me rendre totalement accroché à ses mots, à l’histoire, à la vie assez incroyable d’Annabelle qui va vivre la montée du nazisme au plus près. Je me suis attachée à Annabelle, j’ai aimé Stefan passionnément comme elle, j’ai voulu le meilleur pour son enfant, j’ai compris son mariage avec un général de l’armée allemande, j’ai détesté ces hommes qui ont persécuté les juifs et entravé les libertés, j’ai aimé la loyauté de cette femme envers sa famille, envers son amour de toujours Stefan. Bref, « Une maison sur l’océan » est un roman qui m’a transportée dans deux époques avec deux familles au destin et à la force incroyables. En refermant ce roman, je n’ai eu qu’une envie: lire les deux précédents pour retrouver la plume de Beatriz Williams.

Interview d’Aurore-Augustine Bacon.

« Interview d’Aurore-Augustine »

Merci Aurore-Augustine d’avoir accepté de répondre à mes questions !

Mais qui est Aurore-Augustine en fait?

Je suis enseignante et maman d’un chouette garçon de bientôt onze ans.

Pourquoi écris-tu?

C’est un exutoire pour moi, une façon de me détendre et de m’évader. L’écriture permet aussi de mettre du sens à une imagination sans limite.

Pourquoi avoir choisi l’auto-édition pour ton premier roman « Tu ne sais jamais sur quel chocolat tu vas tomber »?

J’ai d’abord envoyé le manuscrit à quelques maisons d’édition. Nous sommes si nombreux à écrire qu’il est difficile de se faire éditer, surtout pour un premier roman. J’avais hâte de boucler ce projet, j’ai donc fait ce choix.

 Le titre de ton roman est-il une référence à Forrest Gump? Si non quelle est sa signification pour toi?

Oui j’adore ce film. Et je trouve cette phrase tellement juste !

Dans ton roman, on retrouve les termes universels : amour, amitié, famille. Des thèmes vendeurs tu penses?

Plus que vendeurs, incontournables car universels. Cela faisait sens pour moi au moment d’écrire Tu ne sais jamais sur quel chocolat tomber.

Quand tu écris, as-tu déjà un plan bien défini ou est-ce que tu vois au fur et à mesure de la rédaction?

Pour ce premier roman, j’ai mis beaucoup de temps (un peu plus de trois ans). J’ai commencé à raconter une histoire et de fil en aiguille je me suis attachée aux personnages. Je me suis prise au jeu, j’ai souhaité les faire vivre et évoluer. Pour mon deuxième roman (en cours d’écriture), c’est très différent, j’ai la trame, le titre et les personnages principaux.

Est-ce que tu t’inspires de certains auteurs pour écrire?

J’aime beaucoup le travail de David Foenkinos, Leïla Slimani, Éliette Abecassis, Muriel Barbery ou Katherine Pancol pour n’en citer que quelques-uns.

Comme lectrice, tu as des préférences de genres littéraires?

J’ai eu ma phase « roman feel good » mais plus récemment je me suis intéressée à d’autres registres parfois plus sombres.

Un conseil lecture pour la rentrée?

Je viens de commencer De sang froid de Truman Capote, pour l’instant j’ai accroché. Dans un tout autre registre, je suis tentée de lire Histoire d’une femme libre de Françoise Giroud.

Les bénéfices de ton livre seront reversés à l’association Les Blouses Roses et je trouve cette initiative très louable et généreuse. Dis moi pourquoi ce geste et pourquoi cette association?

Quand la question d’être publiée s’est posée, j’ai voulu que mon travail aide une cause au-delà du fait de faire voyager mes lecteurs. J’ai pensé à l’association Les blouses roses qui a pour but de distraire les personnes malades car mon roman traite aussi du bénévolat et de la maladie.