Vous connaissez peut-être.

« Vous connaissez peut-être »

de Joann Sfar

Un jour, Europe 1, j’écoute l’émission de Daphné Burki « Bonjour la France » et l’invité est Joann Sfar qui y est pour son dernier roman « Vous connaissez peut-être » paru chez les éditions Albin Michel. Je voulais déjà le lire donc là, je suis allée l’acheter!! Ben oui, ce roman parle des réseaux sociaux (Un amour d’espion., Tout un été sans facebook.) et sur la couverture, il y a un chien (Jules), tout les éléments étaient réunis pour que je le lise!

Joann Sfar est célibataire, il est sur Facebook et là, apparait le « vous connaissez peut-être » (Facebook suggère des potentiels amis) Lili, une très belle femme de Tel-Aviv. Joann clique sur « ajouter » car Lili habite loin et il pense ne rien craindre de ce fait. Joann est faible car il il sort d’une histoire sans issue, elle était mariée. En même temps, il veut un chien et ce sera Marvin. Mais Marvin est difficile et Lili trop mystérieuse. Il n’y a pas d’histoire d’amour à proprement parlé entre lui et Lili mais elle est obsédante et de plus, elle est gravement malade. Joann s’enlise dans cette histoire avec Lili et avec Marvin le chien.

« Nous avons cherché sur Internet l’élevage le plus rassurant. C’est exactement comme Tinder ou Facebook: on a beau se dire qu’on est en quête du compagnon le plus sain, le mieux élevé, celui qui sera le plus équilibré dans sa tête, on finit toujours par choisir la plus jolie photo. Bien entendu avec Lili ce fut exactement la même chose. »

« Vous connaissez peut-être » est mon premier roman de Joann Sfar. Son interview sur Europe 1 m’a convaincue d’acheter son roman biographie.J’aime lire les romans traitant des réseaux sociaux car c’est l’ère du temps, tout se passe désormais par internet, par les réseaux sociaux: on y cherche des amis, on communique avec eux; on raconte nos vies; on se trouve un/e amoureu/se, un emploi, un appartement. Tout cela y tient une place importante, et des fois trop importante! Et il arrive qu’on se fasse avoir par écran interposé et c’est ce qui est arrivé à l’auteur. Il n’a pas perdu d’argent mais il a perdu un peu de sa dignité.

« Mais à partir d’un certain niveau de larmes, on se retrouve, comme qui dirait, dans une crise majeure de l’existence. C’est là que les mouvements sectaires peuvent abuser de votre faiblesse. C’est l’instant où l’on ouvre la porte aux Témoins de Jéhovah en leur disant: « Tiens mais après tout oui, peut-être que vous avez le secret du bonheur et de tout ce qui ne va pas bien dans ma vie. » Ce moment où on vous brise le cœur. »

Lili a abusé de la gentillesse, de la faiblesse de Joann pour devenir indispensable à ses yeux. Cette sorte d’abus peut arriver à chacun de nous, surtout si on est des personnes bienveillantes. Malheureusement, ces histoires se multiplient avec des fins plus douloureuses. Et en même temps, l’auteur acquiert un chien, Marvin mais qui lui aussi a quelques soucis comme vouloir manger ses chats et encore bien d’autres déconvenues. Joann nous fait suivre ses péripéties avec son chien et chaque propriétaire de chien peut retrouver un peu de son  histoire dans le vécu de Joann et Marvin. Comment Joann va se sortir de son histoire avec Lili et avec Marvin?

En lisant « Vous connaissez peut-être », j’ai été surprise par l’écriture que je trouve un peu loufoque et par moment, j’ai trouvé que l’auteur s’égarait sans comprendre où il voulait emmener son lecteur surtout sur la fin du livre… J’ai eu la sensation de lire le journal intime de Joann au vue de son écriture, de ses confidences. J’ai tout de même sourit à plusieurs reprises car Joann raconte son histoire avec humour et ne tombe pas dans le côté dramatique. Ce qui est à retenir est que chacun, même la personne la plus intelligente, peut malheureusement se faire abuser et tomber dans le piège. Et adopter un animal est une décision importante qui engendre des concessions à ne pas négliger.

Je vais devoir lire un autre de ses romans pour ne pas rester sur une petite note négative 😉

« Cette phrase cruelle et juste: « Il y a des gens qui commencent des livres et d’autres qui les finissent », cette phrase n’aura bientôt plus aucun sens car nous sommes dans le monde du sans fin. »

Miss Cyclone.

« Miss Cyclone »

de Laurence Peyrin

Et encore une auteure que j’ai eu plaisir à rencontrer lors du salonLivres en Vigne au château du Clos Vougeot ( à force de vous en parler, vous viendrez tous l’année prochaine!). Le roman de Laurence Peyrin, « Miss Cyclone » paru chez les éditions Calmann Lévy faisait partie de ma wishlist depuis sa sortie et il a donc fait partie de ma PAL lors du salon 😉

New-York, en 1980, Angela et June, des amies depuis toujours, finissent l’été à Coney Island, été de leur insouciance du haut de leur 16ans. Angela vit avec sa mère dans un HLM et Nick est son amoureux. June vit un peu plus loin, dans les quartiers chics, là où il faut prévenir qu’on vient rendre visite si on veut que le gardien nous laisse entrer dans le lotissement. Angela et June vivent dans des mondes totalement différents et c’est cela qui les rend inséparables. C’est cette année que John Lennon est assassiné et tout New-York le pleure et se retrouve une nuit réuni à Central Park. Et cette nuit va changer l’avenir de June, Angela, Nick et Adam, l’ami de Nick. Et le 11 septembre 2001, leur vie va être de nouveau chamboulée, comme beaucoup de personnes…

« L’apparition soudaine des tours jumelles du World Trade Center, jaillissant vers le ciel, coupait le souffle comme un tour de magie. Au ras des immeubles sur Broadway, on ne voyait rien, et puis soudain, au détour d’une rue, elles étaient là, c’était une telle perfection moderne qu’on en ressentait la même émotion que devant une sculpture antique. »

« Miss Cyclone » est un roman sur l’amitié, une longue et sincère amitié. Angela et June sont amies depuis toujours et le reste malgré leurs vies respectives, malgré leurs différences. Elles se connaissent par contre, se disent tout… Enfin non, pas tout… Et cela va changer le cours de leur vie. Un évènement, une décision peut chambouler le cours de nos vies.

« Angela était ébahie? En cinq minutes, elle en apprenait davantage sur sa meilleure amie qu’en dix ans. Avaient-elles tellement l’habitude de se voir qu’elles croyaient donc tout savoir l’une de l’autre? Leurs conversations – famille, école, bouffe, régime, sexe – tournaient-elles à ce point en rond qu’une simple question sur l’avenir changeait complètement le paysage. »

J’ai passé un très bon moment en compagnie d’Angela et June. Déjà rien que la couverture de « Miss Cyclone » donne envie de le lire, elle est très accrocheuse. Je la trouve vraiment belle. New-York, cette ville si fascinante, est également accrocheur. De plus, Laurence Peyrin ne décrit pas une New-York des films. Non, elle décrit le New-York qu’elle connait bien car Laurence est souvent dans la grande pomme!! L’auteure nous livre une belle histoire relayée avec les évènements comme la mort de John Lennon, le 11 septembre 2001. Ces deux évènements sont essentiels dans le vie des deux amies. L’amitié est évidemment le thème principal mais pas que, il y a aussi l’amour et par amour, on peut faire des choses qu’on souhaite pas vraiment… On peut tous retrouver de nous dans les personnages de Laurence, un peu de notre vie. L’écriture de Laurence est fluide, agréable à la lecture. J’ai apprécié ses descriptions qui m’a permis de visualiser, de me souvenir de New-York.

« En temps normal, Central Park était un univers aussi illusoire que la forêt de Brocéliande: lorsqu’on y entrait, on ne savait jamais à quel endroit on allait se retrouver. C’était comme si un champ magnétique déréglait votre boussole intérieure, on perdait la notion de l’espace. Pour en sortir, il fallait se fier à tel ou tel gratte-ciel, selon qu’on veuille aller à l’ouest ou à l’est, car ici le hasard se payait en km. »

« Miss Cyclone » est mon premier de Laurence Peyrin et sera pas mon dernier. De plus, Laurence est une auteure très sympathique! En discutant avec elle du roman « La cuisinière » et de l’immeuble du roman qui a pris feu, je ne me doutais pas que cet immeuble aurait une place dans « Miss Cyclone ». Laurence est passé beaucoup de fois devant cet immeuble sans lire la plaque dorée jusqu’à ce qu’elle prenne connaissance du drame et elle n’a donc pas manqué de l’inclure dans son roman.

En refermant « Miss Cyclone », on a une folle envie d’appeler son amie, comme ça, pour entendre sa voix!! New-York est toujours aussi waouh!! Et maintenant, je dois découvrir le roman de Laurence où se « cache » une Sybil 😉

Point cardinal.

« Point cardinal »

de Léonor de Récondo

Depuis la rentrée de septembre, Point cardinal de Léonor de Récondo paru chez Sabine Wespieser Editeur était très présent sur les réseaux sociaux, il était donc prévu que je l’achète. J’apprends que Léonor de Récondo vient dans une librairie chez moi pour une rencontre auteur. C’était l’occasion de me procurer ce roman et surtout d’en apprendre plus sur son écriture. Ses plus, je vous les raconte!

Mathilda porte une perruque blonde, une robe en soie, des bas, des talons et du maquillage. Mais Mathilda se démaquille, se déshabille, enlève sa perruque pour enfiler un jogging, un jogging d’homme car Mathilda est Laurent… Laurent est un homme, un mari et un père qui mène une vie d’homme bien sous tout rapport, comme le veut l’expression. Laurent pensait être accompli mais ce n’était qu’en apparence. Car Laurent se sent une femme qu’il peut laisser s’exprimer quand il se rend au ZanziBar. Mais lors d’un week-end seul, Laurent va devenir Mathilda dans la maison familiale… C’est à partir de là que tout va être chamboulé, quand Solange, la femme de Laurent, va trouver un cheveu blond et va donc suivre Laurent et découvrir qui il est vraiment… Laurent ne peut plus se cacher et va devoir affronter les réactions de Solange, Claire, sa fille de 13 ans, Thomas, son fils de 16 ans, ses collègues, ses voisins…

« Mathilda mange la pizza debout dans la cuisine, perchée sur ses talons, en se demandant si son regard est différent de celui de Laurent. Non, il ne l’est pas. Ils sont un. Une seule et même personne, un même passé, juste un corps qui n’est pas le bon. »

Léonor de Récondo a choisi, pour son premier roman contemporain, un sujet très actuel où du moins, un sujet dont on parle plus… Mais faut surtout pas cataloguer son roman dans la mauvaise catégorie car « Point cardinal » est un roman d’amour. L’amour entre un homme/femme et une femme; l’amour entre un parent et ses enfants. L’auteure nous partage le parcours de Laurent afin de devenir une femme, parcours qui est possible grâce à Solange. Léonor nous livre aussi les émotions que subissent Solange, Thomas et Claire, ainsi bien évidemment que celles de Laurent/Mathilda. A la lecture de ce roman, il en ressort que l’amour, le soutien des siens est primordial pour pouvoir affronter les bouleversements de la vie.

« Le premier « bonjour madame », celui qui sonne juste et qui change une vie. Celui qui n’est pas une méprise, mais une affirmation. »

Mais pourquoi Léonor de Récondo a choisi ce sujet? Elle était en voyage à Venise quand elle a découvert la une du Vanity Fair US dont la couverture était celle de Caitlyn Jenner, le beau-père des sœurs Kardashian devenue une femme. Fait étrange mais Léonor ne connaissait absolument pas cette histoire avant de lire l’article! Elle a appris que William Bruce Jenner était un champion olympique de biathlon, qu’il a été au bout de son corps pour se dire après qu’il est une femme. C’est le point de départ de « Point cardinal ». Pour son écriture, l’auteure n’a pas désiré rencontrer de transsexuelles afin qu’elle ne soit pas perturbée par un nom, un visage mais elle s’est beaucoup documentée. Toujours par rapport à l’écriture, l’utilisation des pronoms est essentielle puisque la langue française définit un genre. De ce fait, Léonor se devait de définir le genre en fonction de la situation, du moment: elle/il/elle… jusqu’à l’utilisation définitive du pronom elle quand Laurent prend les hormones.

L’engouement pour « Point cardinal » est justifié. L’auteure nous parle d’un sujet délicat, difficile, intime sans aucune lourdeur, sans exhibition et j’ai encore plus apprécié sa lecture après ma rencontre avec Léonor de Récondo, après en avoir appris plus sur ce roman. Ce premier roman contemporain de l’auteure est un petit bijou!

Y aura-t-il trop de neige à Noël?

« Y aura-t-il trop de neige à Noël? »

« Y aura-t-il trop de neige à Noël? » chez les Editions Charleston est un recueil de nouvelles sur Noël écrit par la #TeamRomCom, collectif d’auteures de comédies romantiques à la française. La #TeamRomCom, c’est Isabelle Alexis, Tonie Behar, Adèle Bréau, Sophie Henrionnet, Marianne Levy et Marie Vareille.

Oui, je sais, nous sommes qu’au mois de novembre et c’est un livre sur Noël!! Mais ce n’est pas de ma faute, c’est la faute de la maison d’éditions qui a décidé de sortir en librairie « Y aura-t-il trop de neige à Noël? » le 7 novembre 😉 Je n’ai pas pu résister et attendre pour le lire! Et c’est bien de se mettre dans l’esprit de Noël le plus vite, non?!!

Réveillon de Noël, une famille: les parents, la tante avec son nouvel ami, la fille aînée avec son mari et ses enfants, et Audrey, la fille cadette que tout le monde attend. Mais où est Audrey?… Nina est à Paris pour le soir du réveillon, loin de sa famille à New-York mais c’est pas grave car Nina va le passer avec son amoureux. Mais tout va pas se passer comme elle l’avait prévu et Ange sonne à la porte avec de la neige… Comme tous les ans, Catherine passe le réveillon de Noël chez son père avec sa sœur, Lalie, le mari et les enfants de Lalie. Mais son père a oublié le bris à la truffe de Lalie alors Catherine va au marché pour en acheter. Va-t-elle le trouver?… Pauline doit partir trois mois en Italie pour son travail et donc y passer les fêtes de fin d’année. Sa théorie du pingouin a encore frappé mais jusqu’en quand?… Le soir du réveillon, Sam se retrouve coincé dans l’ascenseur de sa sœur. Il y est avec Alexeï, le garçon d’ascenseur, et Lisa/Cendrillon. La question qui se pose dans cet ascenseur: la magie de Noël existe-t-elle?… Le 24 décembre au soir, Valentine est enfermée dans une cabine d’essayage d’un grand magasin dans lequel elle travaillait. Malheureusement, elle a pas son téléphone puisqu’elle fait une digital detox suite à un « cap? » de sa sœur? Mais jusqu’où ira Valentine pour un « cap? »?…

Vous l’aurez compris!! Le thème principal de ces nouvelles est le réveillon de Noël!! Et elles ont un point commun: ce réveillon du 24 décembre va changer la vie de tous ces protagonistes!! La magie de Noël est là: les histoires, les « héros », l’amour, la neige!! Et pas besoin d’attendre décembre pour lire avec plaisir « Y aura-t-il trop de neige à Noël? ». D’ailleurs, les téléfilms de Noël passent déjà à la télé alors il est conseillé de plonger dans ces histoires au goût de sapin, de boules de Noël, de cadeaux, de repas familial voire même de messes de Noël 😉 Et oui, j’ai aimé me délecter de ces six histoires, passer le réveillon de Noël avec eux!!!

Les six auteures françaises ont réussi leur pari: nous faire vivre la magie de Noël à travers leurs plumes. C’est pour ça qu’elles font partie de la #TeamRomCom, non?!! Ce qui est bien avec ce recueil de nouvelles est la découverte d’auteures dont je n’ai pas encore lu l’occasion de lire et qui donne envie de découvrir leurs romans du coup!! Merci la #TeamRomCom pour ce moment passé avec vous et vos « héros », c’était un très agréable moment et vivement l’année prochaine pour la suite des aventures!!

 

 

Tout (n’)est (pas du tout) sous contrôle.

« Tout (n’)est (pas du tout) sous contrôle »

de Sophie Henrionnet

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J’ai eu le plaisir de pouvoir lire Tout (n’)est (pas du tout) sous contrôle grâce à son auteure Sophie Henrionnet et les éditions Charleston et je remercie Sophie et Mathieu. J’ai passé un très bon moment en compagnie d’Olympe 😉

Olympe a 38 ans, un ex-mari et une fille de 12 ans et d’ailleurs, on se demande qui est la fille et qui est la mère! En se rendant à son travail (Olympe est photographe culinaire), Olympe se retrouve sous une pluie battante à tenter de raisonner un homme voulant se jeter par dessus un pont. Mais cette « bonne » action va se retourner contre elle: elle va être pousser dans la Seine et perdre son emploi. Afin de pas perdre la face devant ses parents ou plutôt sa mère, Olympe convainc son meilleur ami Hugo de l’embaucher dans son agence de détectives. Ben oui, Olympe est photographe!! Elle ne doit s’occuper que des affaires simples mais bien entendu, quand on connait Olympe, on se doute bien qu’elle va aller fouiner vers d’autres affaires plus complexes… avec des cadavres… et beaucoup de péripéties pour une apprentie détective!!

« C’est vrai ça, tout va toujours trop vite. Le thé refroidit trop vite, le lait bout trop vite, le feu passe au rouge trop vite, le niveau du mojito descend trop vite, et la cible folle furieuse fond bien, mais alors bien trop vite, sur la détective inexpérimentée. »

J’ai adoré Olympe!! Son côté irresponsable, son grain de folie, son insouciance, sa famille un peu barrée faut l’avouer, ses amies aussi fofolles qu’elle, sa fille hyper responsable, son ex-mari et sa nouvelle femme un peu new have (d’ailleurs Bertrand, son ex, l’appelle toujours chaton!!), son nouveau voisin Mathieu, ses collègues disons spéciaux… Tout ce joli monde m’a fait passer un moment plus qu’agréable, une comédie réussie!! J’ai eu envie d’aller boire un mojito avec Olympe, Daphné, Alix et Rachel; passer un dimanche midi en compagnie de toute sa famille, et rencontrer sa collègue, le phénomène Stella!!!

Sophie Henrionnet, dont je lisais le premier roman (mais sera pas le dernier), a su m’intégrer dans l’univers de son héroïne avec tellement de facilité!! Ce roman, je l’ai lu comme je regarde une série! Et ces chapitres courts avec ces titres qui résument si bien le petit plus de chaque chapitre! L’écriture de l’auteure est fluide, agréable avec de jolies pointes d’humour!! Je me demande où Sophie Henrionnet a pioché toutes ces histoires!! Ce roman est un policier comédie où j’ai aimé suivre les péripéties d’Olympe. On ne peut que s’attacher à elle et à tous ceux qui l’entourent!!

Vous voulez passer un moment en bonne compagnie et avec le sourire, alors lisez Tout (n’)est (pas du tout) sous contrôle!! Et maintenant, Sophie, j’attends avec impatience les nouvelles aventures d’Olympe 😉

(J’avais voté pour cette couverture là!!!!!) .-)

 

Mon gamin.

« Mon gamin »

de Pascal Voisine

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Voilà encore un auteur dont j’ai fait la connaissance lors du salon Livres en Vigne au château du Clos Vougeot!! Mon gamin de Pascal Voisine chez les éditions Calmann-Lévy est aussi une jolie découverte!!

Thierry a 14 ans l’été 1977. Il habite avec son père et sa belle-mère dans l’enceinte de l’hôpital psychiatrique dont son père est le directeur. Durant cet été, Thierry y travaille et est l’ami de Francis, un patient de l’hôpital psychiatrique devant lequel il a été abandonné par ses parents avec son ours en peluche. Thierry s’intéresse à la musique, aux filles, ou plutôt à sa jeune belle-mère. Mais cet été 1977 est l’été où tout va changer pour Thierry… Il revient quarante plus tard dans ce village de son adolescence mais il n’est plus Thierry, il est Marc Alder, un chanteur à succès. Ce retour aux sources va le faire revenir à l’été 1977 et va enfin savoir ce qu’il s’est passé, pourquoi sa vie a été bouleversée l’été de la mort d’Elvis Presley qui possédait une guitare à deux cordes…

« Je l’ai tout de suite appelé « mon gamin », ses parents voulaient bien que je l’appelle comme ça. Il est tout pour moi. Mon copain, mon ami, mon frère. Il a jamais peur de moi comme le chien des voisins de mes parents, il s’en foutait de savoir que j’étais un peu cinoque. Quand il a appris à marcher, j’étais là. Quand il a appris à parler, j’étais là aussi. »

Mon gamin est le premier roman de Pascal Voisine et ce roman est une réussite pour moi!! L’univers de l’hôpital psychiatrique est bien connu par l’auteur vu qu’il y a passé huit ans à la suite d’un tournage!! Il semble normal que son premier livre se situe dans ce décor!! J’ai passé un très bon moment en compagnie de Mon gamin. Mon gamin est une histoire d’abandon, d’amitié, d’amour, de solidarité, de partage. En fermant ce roman, c’est surtout l’amitié qui ressort fortement. Les personnages, surtout celui de Francis, sont tellement attachants, sensibles…

« En fermant les yeux, j’ai su que j’avais tenu ma promesse. J’espère que tu seras toujours là pour prendre « soin de lui », me disait sa maman quand Thierry était bébé et qu’on le regardait dormir. Moi, je répondais tout bas, pour ne pas le réveiller: oui je serai toujours là pour te protéger, mon gamin. »

Mon gamin pourrait être rangé dans la catégorie des thrillers car on est suspendu à l’histoire, à ce qu’il s’est passé le jour de la mort d’Elvis Presley. Pascal Voisine a su créer un climat comme il faut pour maintenir son lecteur accroché à son livre. C’est un très bon roman! A quand le deuxième?!!