Lulu tout simplement.

« Lulu tout simplement »

de Hervé Bellec

J’ai découvert « Lulu tout simplement » de Hervé Bellec chez les éditions Les Presses de la Cité grâce à la masse critique de Babelio.

Baptiste est un musicien de jazz. Il a perdu sa femme il y a un an. Il sort d’un burn-out. Alors, sur l’insistance de ses filles principalement, Baptiste part faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais au début de son voyage, il fait la connaissance de Ludivine Kirchner, Lulu. Elle est étrange Lulu. Elle fait un métier étrange Lulu. Baptiste est très intrigué par Lulu et décide de l’accompagner à travers les routes bretonnes.

« Quéreur de pardons, oui monsieur. Ce n’est pas inscrit dans le registre du commerce et aucun diplôme n’est requis mais c’est ainsi que se nomme notre confrérie depuis le Moyen Âge. Pour en revenir à ta question, je fais ça depuis une bonne dizaine d’années. C’est mon vingt et unième voyage, si je compte bien. Plusieurs fois Lisieux, c’est le top. Lourdes, bien sûr, ça marche toujours autant. Compostelle, non, je refuse catégoriquement, je l’ai fait une fois et terminé. On n’y croise que des cadres dynamiques en pleine dépression ou des saintes-nitouches qui veulent perdre du poids tout en gardant la foi. Ces gens-là confondent pèlerinage et thérapie. »

Quand J’ai lu sur la 4ème de couv Saint-Jacques-de-Compostelle, je me suis dit que je devais le lire. J’ai toujours été attirée par ce pèlerinage. J’ai toujours trouvé courageux ceux qui le font. Je suis attirée peut-être du fait de ma grand-mère qui rêvait de le faire mais ne l’a pas réalisé… Et en plus de Saint-Jacques-de-Compostelle, le roman se passe en Bretagne, l’auteur est breton et j’ai su, par la suite, que la couverture, que je trouve très belle, est la peinture d’un breton. Et oui la Bretagne fait partie de mon ADN! Donc me voilà parti à la rencontre de Lulu et Baptiste.

« Lulu tout simplement » est la rencontre improbable de deux personnes qui n’ont rien en commun au premier abord et qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Mais la vie est faite d’inattendue et c’est le cas avec Baptiste et Ludivine. Deux êtres un peu paumés qui se cherchent au final, et c’est là leur point commun même si le moyen de le faire diffère: Baptiste veut faire Saint-Jacques-de-Compostelle et Lulu est « quéreur de pardon », les deux font un pèlerinage, Baptiste pour lui et Lulu pour les autres. Deux personnes différentes mais deux personnes qui se complètent: l’un un poil déprimé, l’autre sans filtre. L’un soucieux du conventionnel, l’autre qui se fiche totalement du regard des autres. Baptiste va suivre Lulu dans sa quête des pardons des autres. Il va traverser la Bretagne car il sent ce besoin d’être avec elle, de la comprendre, de prendre un peu d’elle. Lulu va être une bouffée d’oxygène pour Baptiste même si Lulu est parfois agaçante, trop pieuse, elle lui apporte du bien être.

« Lulu tout simplement » porte si bien son titre. Car oui, Lulu est tout simplement elle. Lulu est une femme incroyable qui a trouvé sa voie après des années bien difficiles. Lulu est loin de toutes les conventions sociales. Lulu marche pour les autres. Marche pour son projet. Lulu prie beaucoup, va à la messe tous les dimanches, visite toutes les églises sur son chemin, fait totalement abstraction du matériel. Lulu est une femme libre, entièrement libre. Elle n’est attachée à rien. Elle n’a pas d’adresse. Lulu vit sa vie comme elle l’entend même dans sa façon de marcher sur la route. « Lulu tout simplement » est un road trip centré sur l’essentiel, centré sur le bien, centré sur l’amour. Ce roman est un beau voyage avec Lulu, une femme solaire qui donne une jolie leçon sur soi et les autres. L’auteur, Hervé Bellec, a écrit son roman sans surplus, avec sensibilité, avec des paysages bretons que j’affectionne tant. « Lulu tout simplement » est un roman que j’ai aimé lire sincèrement.

« Lulu tout simplement » de Hervé Bellec chez Les Presses de la Cité, 13 février 2020.

 

Mais où est Kiki?

« Mais où est Kiki? »

de Blutch & Robber

Une bd polar: « Mais où est Kiki? » de Blutch & Robber chez les éditions Dupuis.

Kiki, la comtesse Amélie d’Yeu, la compagne d’aventure de Tif et Tondu, deux écrivains, a disparu. Tif et Tondu vont partir à sa recherche.

Avec cette bd, « Mais où est Kiki, », je me suis replongée dans les années 80. Par les dessins en premier de Blutch qui a su recréer l’ambiance de ces années là. Par le scénario de Robber avec ses personnages atypiques et bien caractéristiques toujours de ces années là. Ma lecture m’a fait penser à mes années de petite fille car mon grand frère lisait ce style de bd. C’est un peu un retour en enfance avec « Mais où est Kiki? »

Avec Tif et Tondu, c’est vivre des aventures mouvementées! Ils sont toujours en action. Ils se mettent dans des histoires pas croyables. Ils passent outre la police. Les répliques entre les deux personnages fusent. L’histoire va de rebondissement en rebondissement, d’intrigue à une autre, de résolution d’une affaire à la résolution d’une autre. C’est un rythme énergique pour des personnages actifs dans tous les domaines! Robber a su créer des histoires dans une histoire, de donner un rythme effréné, de parler de cape d’invisibilité, de vols de tableaux, de courses poursuite… C’est savamment orchestré par Robber, et savamment orchestré par Blutch dans le graphisme. En effet, Blutch a suivi parfaitement le rythme de Robber dans ses coups de crayon. Le dessin est précis, net. Il fait dans le détail. Tous les dessins sont à étudier tellement Blutch a su les rendre « vivants ». Robber et Blutch sont un super duo qui fonctionne aussi bien que le duo Tif et Tondu!!

« Mais où est Kiki? » est une enquête où l’ennui n’a pas sa place. C’est une enquête qui nous replonge en enfance. C’est une enquête prenante, palpitante et où l’humour a une jolie place!

« Mais où est Kiki? » de Blutch & Robber chez Dupuis, 31 janvier 2020.

Envole-moi.

« Envole-moi »

de Sarah Barukh

« Envole-moi » , chez les éditions Albin Michel, est mon premier roman de Sarah Barukh.

Après des années de silence, Marie recontacte Anaïs. Pour Anaïs, toute son enfance et adolescence avec Marie resurgit. Et comme étant enfant, Anaïs va rejoindre Marie pour un week-end imprévisible.

« J’en avais assez d’être un objet. Un corps pour les médecins, une présence pour Solal, un déversoir pour les clients de la plage, un vague souvenir pour mon père, une bouée pour Marie… Ça suffisait. Je voulais qu’on me laisse respirer un peu. Vivre en paix et en silence, loin de tous, loin de leurs attentes ou de leur indifférence. »

« Envole-moi » m’a plongée dans les années 90: la mode, la musique, le style. Un vrai retour en arrière, un retour vers mon adolescence avec ses hauts et ses bas. Avec mes fautes de goût vestimentaire. Avec la découverte du rap. Avec cette insouciance de l’âge où ce qui est le plus important c’est notre meilleure amie. Justement en parlant d’amie, Sarah Barukh nous parle d’amitié, cette amitié avec laquelle chacun a grandi. Cette amitié qui est restée ou pas. Cette amitié qui restera toujours dans le coeur de chacun car c’est avec elle que nous avons parcouru cette période de l’adolescence.

Dans « Envole-moi », Sarah a mis en avant deux femmes: Marie et Anaïs. Elles se sont connues ado et perdues de vue depuis. Quand Marie revient dans la vie d’Anaïs, celle-ci est forcément troublée car elle a toujours été sous sa coupe, presque dépendante d’elle. Cette amitié n’était-elle pas toxique au final? La réponse est à trouver par chacun à la lecture de ce roman car je pense que cela va dépendre de notre ressenti, de notre propre chemin. À côté de cela, l’auteure évoque des sujets d’avant toujours présent de nos jours: la voile, le radicalisme, le racisme, la cité. Rien ne change de ce côté là avec les années, malheureusement… Sarah évoque également les parents, le rôle qu’ils jouent dans la construction de leurs enfants, ces parents qui nous embêtent adolescent mais qui, en fait, ont bien joué leur rôle quand ils étaient présents… Car certains peuvent défaillir dans leur rôle de parent et c’est ce qu’a vécu Marie… En parlant de parent, Sarah parle aussi de la difficulté physique de devenir parent, de l’impuissance de Marie devant son corps qui lui refuse de devenir maman et du parcours médical que cela implique…

Dans « Envole-moi », Sarah Barukh alterne passé et présent, distille les indices pour savoir pourquoi les deux amies ne se sont plus parlées, nous emmène avec ses héroïnes dans un road trip à la Thelma et Louise, nous raconte l’amitié à travers les années. Je me suis retrouvée dans ce roman, dans cette amitié, dans les attentes de chacune, dans les espoirs et les désespoirs. Cela a été un voyage ce roman. Mais la fin a été, pour moi, un peu trop prévisible et j’ai manqué d’un tout petit quelque chose que je ne saurai dire. Cela n’enlève en rien le bon moment que j’ai passé avec Anaïs sous fond de Jean-Jacques Goldman.

« Envole-moi » de Sarah Barukh chez Albin Michel, 29 janvier 2020.

 

Déjeuner en paix.

« Déjeuner en paix »

de Charlotte Gabris

Voici le premier roman de la comédienne Charlotte Gabris: « Déjeuner en paix » chez les éditions Cherche Midi.

Paris, du soleil, l’heure de déjeuner, une terrasse de café, deux femmes. Une vient d’arriver à Paris, l’autre est parisienne. Les deux se regardent, se jaugent, se jugent. Elles inventent la vie de l’autre. Elles se questionnent. Elles se remémorent. Une rivalité entre deux femmes à la terrasse d’un café.

« Un peu comme Carrie dans Sex and the City, qui boit des cafés partout et se rend à des fêtes somptueuses, qui marche en tutu dans les rues sans que personne ne la juge et qui, le soir, se sert du vin rouge pour écrire un article. Elle boit son verre et s’allume une cigarette pour réfléchir plus intensément. Je ne sais pas à quoi elle réfléchit, puisque je ne comprends pas ce que Carrie écrit. Elle se dit journaliste, mais est-ce que quelqu’un a déjà lu un papier de Carrie Bradshaw? Elle est censée écrire pour le New-York Times, c’est quand même un sacré journal, mais on ne la voit jamais bosser de manière dynamique. Non, elle, elle regarde en l’air avec son verre de bordeaux ou de malbec, elle prend une mini-gorgée et tape sur sa machine avec ses jolis doigts tout fins, tout en faisant des pauses cigarettes, puis elle reprend. En même temps, elle se fait un masque d’argile maison qu’elle laisse poser, avant de rejoindre ses copines pour boire un Cosmopolitain dans le dernier bar à la mode où, bien sûr, elle ne fait pas la queue. »

Charlotte Gabris nous emmène dans les pensées, les réflexions, les attentes, les espoirs de deux femmes. Deux femmes assises en même temps à une terrasse de café en plein coeur de Paris. Deux femmes qui ne se connaissent pas mais deux femmes qui vont inventer la vie de l’autre. Qui n’a jamais fait ça? Nous l’avons toutes fait: dans une salle d’attente, à une terrasse, à la caisse et sur les réseaux sociaux! Oui, avouons le!! Dans « Déjeuner en paix », il y a la jeune femme qui arrive de Province pour effectuer un stage à Paris, et il y a la Parisienne avec tous les codes de la vie parisienne: les Stan aux pieds, le vélo, le perfecto et l’attitude! La Provinciale déjeune seule et la Parisienne attend son amoureux. Mais au final, les deux seront seules sur cette terrasse. Par l’intermédiaire de ces deux personnages, Charlotte Gabris nous raconte la visite des appartements parisiens assez cocasse, les soirées dans lesquelles on doit se faire remarquer, les hommes et leur comportement. La Parisienne trouve la Provinciale un brin pathétique avec ses escargots, avec son sourire à la petite fille qui n’en fait qu’à sa tête, avec sa mimique devant l’homme qui vient vers elle. La Provinciale aime la confiance en elle que dégage la Parisienne, sa façon de se mouvoir, tout en elle lui donne envie. Et la Parisienne envie en quelque sorte la fraîcheur que détient encore la Provinciale. Sous ses airs de légèreté, ce roman aborde en une seule scène, celle d’une terrasse de café, des sujets que nous avons toutes connues: l’arrivée dans un lieu que nous ne connaissons pas, la recherche d’un appartement, le travail, les rencontres. Charlotte nous les conte avec humour, fantaisie et franchise. C’est drôle. C’est du vécu. C’est du ressenti. C’est nous au final. Et vraiment merci pour ce portrait des hommes attablés à une terrasse et qui pensent que le monde est à leur pied!!!

Franchement, « Déjeuner en paix » parlera à tout le monde. Et je trouve que Charlotte a eu un beau culot de faire passer tous ces messages avec seulement un lieu et un moment: une terrasse et le déjeuner. Et cette fin, vraiment inattendue et si bien pensé! Un premier roman prometteur pour Charlotte Gabris!

« Déjeuner en paix » de Charlotte Gabris chez Cherche Midi, 16 janvier 2020.

Son espionne royale et le mystère bavarois.

« Son altesse royale et le mystère bavarois »

de Rhys Bowen

« Son altesse royale et le mystère bavarois » de Rhys Bowen, chez les éditions La Bête noire est le tome 2 de cette série d’enquêtes british.

La mission de Georgie confiée par la reine d’Angleterre est d’héberger la princesse Hanneflore de Bavière et que le prince de Galles la convoitise. Mais la princesse est assez atypique. De plus, elle est mêlée à un meurtre. Georgie va donc devoir mener l’enquête encore.

« Guidée par le son de sa voix, je me dirigeai vers une allée latérale, suivie de M. Solomon. Nous nous approchâmes de la princesse, qui ne leva pas les yeux ni ne se tourna vers nous. Aussi immobile qu’une statue, elle observait sa main avec une expression de stupeur sur le visage. Elle tenait un long et fin couteau, dont la lame était maculée d’une substance sombre, gluante. Mon regard passa sur elle pour se porter sur une forme blanche allongée par terre. Sidney Roberts gisait sur le dos, les yeux ouverts, la bouche figée sur un hurlement silencieux de surprise et de douleur. Une tache sombre s’étalait lentement sur sa chemise blanche. »

Retour à Londres dans les années 30 avec le personnage de Georgie, descendante du trône mais sans un sou. Une aristocrate qui doit travailler mais dans l’anonymat pour survivre. Une aristocrate qui ne possède ni domestique, ni femme de chambre. Une aristocrate qui se débrouille comme une chef pour continuer à paraître en société. J’apprécie beaucoup le côté débrouillard de Georgie concernant sa vie et ses finances surtout pour cette époque où les femmes devaient être que des épouses et mères. Avec l’arrivée de la princesse de Bavière, Georgie va devoir déployer encore plus d’ingéniosité pour accueillir cette princesse comme il se doit. Grâce à la complicité de son grand-père, ancien policier, et de la voisine de celle-ci, Georgie va pouvoir tromper la princesse et faire comme si elle possédait tout ce que doit posséder une descendance directe du roi. Et c’est finement bien joué!! Et quelle patience a-t-elle par rapport à cette princesse qui ne veut que trouver un homme, qui parle comme une Américaine (enfin c’est ce qu’elle croit!), et qui a des tendances à prendre ce qui ne lui appartient pas. Et en plus, elle va tenir un couteau qui est l’arme d’un meurtre. On peut dire que Georgie n’est encore une nouvelle fois pas épargnée par les circonstances!

Dans « Son espionne royale et le mystère bavarois », l’auteure a su allier humour et enquête, convenance et liberté. Elle nous parle de la royauté et de ses devoirs, et aussi de l’arrivée du communisme dans ce pays. Ray Bowen a bien gardé le cap de son personnage de Georgie, elle ne faiblit pas dans son écriture et cela a été un plaisir d’y retrouver le grand-père, la mère actrice et Darcy. Même si l’enquête n’est pas des plus fines, cela va très bien avec les personnages, avec l’écriture de l’auteure et avec le style du roman. J’ai passé un agréable moment avec Georgie, un moment où l’humour était bien présent et où j’ai aussi appris du communisme en Angleterre en 1932. J’attends de lire le tome 3 maintenant!

« Son espionne royale et le mystère bavarois » de Rhys Bowen , traduit par Blandine Longre, chez La Bête noire, 06 juin 2019.

L’obsolescence programmée de nos sentiments.

« L »obsolescence programmée de nos sentiments »

de Zidrou et Aimée de Jongh

Un très bel album chez les éditions Dargaud« L’obsolescence programmée de nos sentiments » de Zidrou et Aimée de Jongh.

La mère de Méditerranée vient de décéder après une longue maladie. Méditerranée, 62 ans, tient la fromagerie maternelle, elle vit seule. Ulysse, 59 ans, vient de perdre son métier de déménageur. Il est veuf. Méditerranée et Ulysse vont se rencontrer.

Dans ce roman graphique, « L’obsolescence programmée de nos sentiments », tout est beau. L’histoire est belle et les graphiques sont magnifiques. Zidrou nous raconte la vie solitaire de deux sexagénaires. Nous raconte ce que le temps à fait à leurs corps et esprit. Nous raconte l’amour. Avec humilité, avec tendresse, avec sincérité, Zidrou nous prouve que l’amour peut frapper à tout âge et quand il arrive, l’âge n’a justement plus d’âge. C’est une belle leçon de tolérance, de volonté, de désir qu’est cet album. C’est la découverte de deux personnes, chacune avec ses failles et son passé. La découverte de deux âmes qui n’attendaient que de se trouver. La découverte de deux personnes qui vont s’aimer comme ils le méritent. La découverte de deux corps dont le temps a laissé des marques mais qui racontent une histoire et qui vont partie intégrante d’eux. La découverte d’une très belle histoire d’amour. Zidrou ne fait pas dans le gnangnan. Il fait dans le vrai. Zidrou ne fait pas dans le larmoyant. Il fait dans la beauté. Zidrou prouve que l’amour n’a pas d’âge, que rien n’est figé et que nous pouvons tous bousculer nos vies.

Pour illustrer cette belle histoire, l’illustratrice Aimée de Jongh a dessiné des personnages, des corps, des sentiments, des attentes, des espoirs, de l’amour. Ses dessins, ses personnages sont finement interprétés. Le coup de crayon est en harmonie avec l’histoire. Les couleurs sont juste. Les détails font corps avec le récit. Aimée de Jongh a parfaitement illustré l’histoire de Zidrou et cela donne un album à garder précieusement.

« L’obsolescence programmée de nos sentiments » de Zidrou et Aimée de Jongh chez Dargaud, 01 juin 2019.